Bernard Buffet est né à Paris en juillet 1928. En décembre 1943, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il arrête ses études en 1945 et commence à travailler seul. Il obtient en 1948 le Prix de la Critique ex-aequo avec Bernard Lorjou. Sa carrière de peintre commence alors à décoller. En 1955, il reçut la première place au référendum qui a été orchestré par la revue Connaissance des Arts. Il fut consacré meilleur peintre d’après-guerre.
La jeunesse de Bernard Buffet
Bernard Buffet est l’enfant de Charles et Blanche Buffet. Il a été élevé à Paris dans le 17ème arrondissement dans la rue des Batignolles. Il commence à montrer un vif intérêt pour l’art dès l’âge de 10 ans. Il a toujours été un enfant difficile, il est renvoyé du Lycée Carnot dans son adolescence et décide de suivre des cours du soir de la Ville de Paris. En 1942, il rencontre Monsieur Darbefeuille qui lui apprend alors à dessiner. Cela a contribué à aiguiser son sens artistique si bien qu’en 1943 à 15 ans, il intègre l’Ecole nationale supérieur des Beaux-Arts. Il entra alors dans l’atelier d’Eugène Narbonne où il fit la rencontre de Maurice Boitel et de Louis Vuillermoz qui deviendront les piliers du mouvement « La Jeune Peinture » de l’Ecole de Paris. En 1945, il décide de travailler seul dans la chambre de bonne de l’appartement familial. Il finit ses premiers œuvres en 1946.
Les premiers tableaux de Bernard Buffet
L’artiste expose son tout premier tableau en 1946, il s’agissait d’un autoportrait. Il fut alors exposé au Salon des moins de trente ans à la Galerie des beau-arts. Puis en 1947, il met en exposition « L’Homme accoudé » au Salon des indépendants. Cette dernière exposition lui a permis de faire la rencontre de Pierre Descargues qui lui fera rencontrer Guy Weelen et Michel Brient. Ces derniers l’aideront à organiser sa première exposition personnelle. Il exposa ainsi à la Librairie des impressions d’art. L’Etat effectue un premier achat pour le Musée national d’art moderne de Paris par l’intermédiaire de Raymond Cogniat. L’art vendu avait pour intituler « Nature morte au poulet ».
En 1948, il présente un tout nouveau tableau, « Le Buveur » au prix de la jeune peinture qui était organisé par la galerie Drouant David. Il n’a pas été récompensé, cependant, il y rencontre le docteur Maurice Girardin un grand collectionneur qui lui achète dix-sept de ses œuvres entre 1948 et 1953. Ce dernier a défendu le travail de Bernard Buffet ardemment si bien qu’il attira l’attention d’Emmanuel David. Le peintre expressionniste signe un contrat d’exclusivité avec ce galeriste. Mais peu de temps après, il partage ce contrat avec Maurice Garnier.